Le prolapsus génital ou génito-urinaire correspond à ce que l’on appelle, en langage courant, une "descente d’organes". C'est une maladie de la femme favorisée par les accouchements nombreux et difficiles, la ménopause.... Au quotidien, le prolapsus génital peut se révéler gênant et inconfortable.
Qu’est-ce que prolapsus génital ?
Le prolapsus génital ou génito-urinaire se caractérise, chez la femme, par le glissement vers le bas, transitoire ou permanent, d’un ou plusieurs organes pelviens (situés dans le bassin). Ceux-ci appuient et déforment la paroi vaginale, jusqu’à s’extérioriser au-delà de la vulve.
Les organes pelviens concernés par le prolapsus sont :
Prise en charge au sein du cabinet
Le centre de Chirurgie Gynécologique et Mammaire LYON MERMOZ vous propose une prise en charge adaptée en fonction de votre pathologie.
Le choix de la technique chirurgicale sera déterminé par votre chirurgien au cours de la consultation (promontofixation, prothèse, chirurgie coelioscopique, chirurgie voie basse,...)
L'anatomie pelvienne féminine
Les organes pelviens sont normalement fixés grâce à un double système :
La solidité du périnée et l'intégrité des ligaments sont capitales pour assurer le maintien en bonne position des organes pelviens.
Comment survient le prolapsus génital ou uro-génital ?
Lorsque le plancher pelvien ou les ligaments se relâchent ou se distendent, les organes pelviens descendent alors peu à peu. Au début, ils appuient simplement sur la paroi vaginale, puis ils la déforment jusqu’à parfois sortir en dehors du vagin. Ce glissement vers le bas d’un organe ou d’une partie de celui-ci est appelé prolapsus génital ou génito-urinaire selon les organes concernés.
Le prolapsus est plus ou moins important. Il peut :
Facteurs favorisant le prolapsus génito-urinaire
Le prolapsus génito-urinaire est essentiellement une pathologie de la femme. Les femmes peuvent être concernées à tout âge, mais la fréquence des prolapsus augmente avec l’âge. Le risque qu'une femme soit opérée d'un prolapsus au cours de sa vie est de 11 à 19 %.
Dans la plupart des cas, les prolapsus génito-urinaires sont favorisés par :
D'autres facteurs non obstétricaux peuvent intervenir plus rarement :
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